Deux grands peintres, deux générations qui se succèdent et qui, de la rupture des codes artistiques par Courbet aux paysages rythmiques de Ferdinand Hodler (1853-1918), illustrent les mutations esthétiques de l’histoire de l’art européen au XIXème siècle.
Courbet/ Hodler, affinités genevoises
Lorsque Courbet s’exile en Suisse en 1873, Ferdinand Hodler, âgé de vingt ans, est à Genève depuis deux ans. Les deux artistes vont évoluer dans les mêmes cercles d’amis autour du peintre Barthélemy Menn, professeur de Hodler, et surtout proche de la famille Baud-Bovy.
Le lien artistique entre Courbet et Hodler se noue dans les premières années d’étude de ce dernier. Plus tard, il s’en affranchit pour articuler son œuvre autour d’un principe de composition qui met la répétition et la symétrie des formes et des couleurs au centre de tout : le parallélisme. Ce principe érigé en doctrine vaudra à Hodler l’admiration des plus grands peintres de l’avant-garde contemporaine, Kandinsky le premier.
Commissariat général :
Frédérique Thomas-Maurin, conservateur en chef et directrice du musée Gustave Courbet
Avec la collaboration de Lonnie Baverel, chargée de projets au musée Gustave Courbet.
Avec
Commissariat scientifique :
Diana Blome, collaboratrice scientifique des Archives Jura Brüschweiler
Niklaus Manuel Güdel, directeur des Archives Jura Brüschweiler
Exposition organisée par le musée Gustave Courbet à Ornans.
Ouvrage en vente à la librairie-boutique du musée.
Visites guidées tous les dimanches à 15h.